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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 10:27

Présents : Aude, Sandrine P., Adel, Jean, Mattieu, Samuel, Yves B., Yves S

Déroulement :

  • Papotages divers dont un long moment sur « l’interdiction de donner des devoirs ». Notre lecture de la note de service ne voit pas cette « interdiction ». C’est une invitation à réfléchir. Cette question est fondamentale et nous pouvons nous réjouir qu’elle soit enfin posée. Cependant, la façon dont elle est retranscrite par les inspecteurs nous laisse « perplexe ». affaire à suivre, ça m’étonnerait que ça en reste là. Yves B., notre représentant syndical va creuser l’ « affaire ». je vais essayer de faire un écrit à ce sujet.
  • Présentation du GDP et tour de table pour les « nouveaux » (Sandrine et Samuel)
  • Cas critiques : chacun expose un cas critique. La situation de Samuel est « creusée »…débat sur le conseil de classe et ses limites. Cas d’une enfant qui n’est pas « bien » à l’école.

Pour le prochain GDP :

  • Nous reprendrons le thème « langage oral, explicitation, reformulation, compréhension.
  • En fin de séance, nous avons « déballer » deux, trois idées que nous creuserons la prochaine fois avec le souci de se donner des pistes pratiques à essayer en classe. Ceux qui le souhaitent et qui ont le temps peuvent exposer quelques idées. La prochaine fois (vendredi 13 novembre), nous discuterons à ce sujet. Chacun pourra alors dire ce qu’il fait en classe à ce propos (échanges de pratiques)

  1. Quelques réflexions de Jean :
    1. La compréhension nécessite l’implication du sujet qui veut comprendre. Qu’est-ce qui permet cette « implication du sujet » et « la volonté de comprendre » ?
    2. Etre capable de reformuler avec ses propres mots une idée, un concept est une activité difficile. Le rapport au langage des élèves est très varié et certains ont l’ « habitude » d’être invités à reformuler dans leurs familles quand d’autres se contentent peut-être de « répéter » ou d’utilise run langage plus « utilitaire ». Ce mode de pensée et de langage spécifique à l’école est à exercer quotidiennement. Il questionne les interactions maîtres-élèves et élèves-élèves. Que demandons-nous aux élèves lorsqu’on les interroge ? L’école c’est souvent « questions pour un champion ». Comment développer l’envie et la nécessité de reformuler, d’argumenter, d’oser dire « je n’ai pas compris ». Quels fonctionnements dans notre gestion de classe invitent les élèves à s’interroger, à oser poser des questions et dire s’ils ne comprennent pas ?
    3. L’explicitation des consignes, des attendus et du rôle des élèves et de l’enseignant sont nécessaires mais pas suffisants. Malgré de « belles » explications-explicitations certains élèves ne comprennent toujours pas et donnent l’impression de n’avoir pas écouté. Est-ce un problème de vocabulaire (en particulier dans des écoles où la langue française est peu utilisée dans les familles) ou encore une question de rapport au langage où certains enfants ne perçoivent pas l’intérêt de dire « stop, je ne comprends pas » ?
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